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[Avis et Gameplay] Like a Dragon: Ishin!

Retour vers le passé !
Like a Dragon-Ishin

Like a Dragon-Ishin

Temps de lecture estimé :6 Minutes, 31 Secondes

Avant d’enter dans le vif du sujet de Like a Dragon: Ishin!, voici un petit point important. Il est rare de parler en mon nom dans les colonnes du site. Mais dans ce cas, c’est assez particulier. La licence Yakuza, ou Ryu Ga Gotoku au Japon, fait partie de mes jeux de cœur. Pour de multiples raisons, la première étant qu’il s’agit de titres qui mettent l’accent sur le récit. Tout s’oriente autour de ce qui se passe dans la narration : elle est au cœur du jeu. Sinon ce ne serait qu’un beat’em up parmi tous les autres, avec juste un prétexte pour envoyer des pains dans la gueule. Non, ce qui donne cette saveur à la saga, c’est aussi son panel de personnages, qui ont pour la majorité un charisme assez fou, des punchlines bien senties, et le tout servi par une mise en scène qui fait bien son taf. Kazuma Kiryu et tous les protagonistes/antagonistes récurrents évoluent au fil des années dans les différents épisodes, c’est aussi ce qui rend les Yakuza agréables : on est témoins des différentes variations du temps, que ce soit sur l’architecture, le côté social, les relations de travail, ou la façon de vivre ou de voir les choses dans un Japon qui change d’époque en époque.

Ça commence avec Yakuza Zero dans les années 80, avec ses bars à hôtesses, ses rues qui brillent à la chaleur de milliers de lumières (à filaments !), ses personnages qui fument comme des sapeurs qui se pètent la gueule pour un regard mal placé, la dégaine des fringues d’époque, les sauvegardes fixes aux cabines téléphoniques… Et on passe au fil des épisodes aux téléphones portables, à des manigances plus fourbes que des gros règlements de comptes à l’ancienne, dans un monde qui semble plus aseptisé mais aussi plus “humain” et respectueux des valeurs actuelles dans les épisodes récents. Bref, ce sont des capsules temporelles, au-delà d’être de simples jeux, avec derrière des personnages qui ont des enjeux, des volontés et des déterminations aux motivations variées.

On dit parfois que c’était mieux avant… Si on remontait carrément au temps du Japon féodal ? Prenons les personnages de la saga, prenons des faits historiques réels, on mélange et… Bienvenue dans Like a Dragon : Ishin !

Le sabre et la poudre

La transition entre l’ère Edo et l’ère Meiji au Japon (ça nous ramène en 1868 du coup) a été marquante à bien des niveaux. Si par chez nous ce pan d’histoire est pratiquement inconnu (sauf toi, là-bas le fan de Kenshin le Vagabond !) on l’a pourtant vu dans bon nombre d’adaptations vidéoludiques, ne serait-ce qu’au travers de quelques noms ou termes qui peuvent parler. Le Bakufu, le Shinsen-Gumi, Hajime Saito… Ça vous dit rien ? Pas grave, on est là pour découvrir aussi !

Bref, on joue le rôle de Ryoma Sakamoto, qui revient dans son village de Tosa après avoir passé du temps dans la ville d’Edo (qui deviendra Tokyo plus tard) En revenant, son père adoptif lui annonce que, pendant son absence, il a monté un mouvement nommé Kinnot-To, qui a pour but de renverser le shogunat en faveur de l’empereur (non, pas Palpatine), avec à sa tête le frère adoptif de Ryoma : Hanpeita. Résumé rapide : le papa se fait assassiner, Hanpeita devient le chef du Kinno-To et Ryoma s’exile car à Tosa on le croit coupable de l’assassinat.

Mais le guerrier qui a assassiné le père avait un style de combat bien particulier, et Ryoma est déterminé à trouver qui se cache derrière tout ça… On retrouve donc notre héros un an après, dans la ville de Kyo (Kyoto aujourd’hui) sous une nouvelle identité : Hajime Saito. Toujours à la recherche de l’assaillant, il découvre que ce dernier utilise le style du Tennen Rishin, utilisé uniquement dans ce coin, et plus particulièrement par les membres de la milice du Shinsen-Gumi… Hajime/Ryoma décide alors de s’incruster dans la milice et découvrir le malfaiteur, sans savoir qu’une ombre menaçante et familière plane sur Kyo, mais aussi tout le Japon…

Comment ça se joue ?

Alors pour vous expliquer le gameplay, je vous propose cette vidéo qui vous donnera les bases en images. Si vous avez la flemme et 30 minutes devant vous. Sinon j’explique plus bas :

Pour les combats, vous avez accès à 4 styles :

  • Bagarreur : sans arme, idéal pour faire des parades et sonner l’adversaire
  • Bretteur : avec un sabre, un peu lent mais assez puissant, surtout en 1 contre 1 !
  • Tireur : avec un pistolet : cadence de tir moyenne, à jouer à distance mais assez efficace contre 1 ou plusieurs adversaires
  • Danseur endiablé : avec 1 sabre et 1 pistolet : rapide mais peu puissant, excellent contre plusieurs adversaires et bonnes esquives

Vous pouvez changer le style de combat à la volée, avec une simple pression sur la croix directionnelle !

Au niveau des touches : X porte un coup faible, Y un coup fort, ensuite chaque style fait varier l’utilité des touches : le style bagarreur permet de parer un coup avec LT, le style danseur endiablé permet des esquives avec A, et plein d’autres petites astuces qui font le sel du système de combat. Ce dernier est simple à appréhender, mais demande de la maîtrise pour être efficace selon les adversaires que vous aurez en face. A vous de vous adapter selon les situations, la quantité d’ennemis et leurs styles de combat !

Like a Dragon: Ishin!

En combattant et en montant de niveau, vous gagnerez des orbes qui vous permettront d’augmenter vos capacités. Utiliser un style de combat vous fera gagner des orbes de la couleur de ce style, afin de monter ces compétences. Mais à chaque niveau supplémentaire, vous gagnerez aussi un orbe gris à insérer dans n’importe quel style de combat, pratique pour monter vite et bien !

Il vous est également possible de vous équiper de nouveaux sabres, pistolets, munitions spéciales et équipements de défense. Vous pourrez créer et améliorer des lames à la forge, pêcher du poisson, faire des petites emplettes pour diverses missions ou restaurer de la vie en cas de besoin…

Il sera aussi possible par la suite de vous équiper de nouvelles armes et pièces d’équipement, qui amélioreront vos attaques et défenses !

Des activités à la pelle

Outre la quête principale, vous aurez aussi accès à une énorme liste de missions secondaires, au ton plus léger bien souvent, mais agréables à suivre. Certaines sont juste du FedEx, mais parfois la fin peut être surprenante…

A côté des missions, vous pourrez aussi bricoler vos lames, cuisiner, jouer les fermiers, vendre vos récoltes, tester vos réflexes et votre patience dans un des nombreux mini-jeux… Qui sont aussi très variés ! La course de poulets, de la danse, JanKenPon, du karaoke, du Poker, la pêche, le Hanafuda ou même couper des boulets de canon qu’on vous tire sur la tronche… Et encore tout n’est pas dans la liste. Ces éléments mis bout à bout sont autant d’heures de jeu à passer devant Like a Dragon : Ishin !

Tiens on revient aux combats et aux missions. En les réussissant, ou en aidant les gens, vous gagnerez des points de Vertu. Ces points sont importants car ils sont échangeables aux Sanctuaires, et vous permettront de gagner des bonus de réputation, du matériel sympa ou encore la possibilité de courir plus longtemps par exemple. A vous donc de faire monter tout ça et pouvoir booster Ryoma encore plus grâce à vos actions !

Like a Dragon: Ishin!

Rajoutez à cela la forge et l’amélioration des sabres, l’apprentissage de coups spéciaux uniques dans certains dojos, et aussi l’utilisation et la recherche de Trooper Cards, sortes d’invocations en combat qui vont vous permettre des dingueries offensives, défensives ou autres, que l’on ne vous spoilera pas pour la joie de la découverte !

On a vu le contenu, mais le contenant ? Eh ben c’est pas mal du tout ! Si les cinématiques poussent la technique à fond, et flattent carrément la rétine, les séquences de jeu sont moins jolies mais ne jurent pas pour autant. On peut faire les tâtillons et s’amuser à reluquer chaque texture pour trouver des défauts, mais le travail général est superbement bien foutu. Les détails posés çà et là agrémentent l’univers et lui donnent une véritable consistance. Il est nettement plus difficile de rendre un environnement réaliste potable, et les studios RGG ont encore fait un énorme taf !

Les tissus, la texture de la peau, les éléments de décor, l’architecture… On sent le gros boulot qui a été fait derrière, et qui au final contribue à rendre le jeu authentique et généreux. Sans compter les reflets et effets de lumière qui font également plaisir ! On notera cependant que la population est très localisée dans les grands axes piétons, et souvent les petites rues manquent de vie. Mais bon, y’a un chat parfois qui traîne pour mettre l’ambiance, c’est déjà ça.

Que penser de Like a Dragon: Ishin! ?

Bref vous l’aurez compris : si vous aimez les jeux avec une histoire riche, une tonne de contenu et de l’action adaptée à tous les niveaux, Like a Dragon: Ishin! est un titre incontournable, qui vous scotchera au moins une quarantaine d’heures, et bien plus si vous souhaitez vous amusez à tout voir, tout récupérer, et glaner tous les succès !

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