King Of Meat

[Test] King of Meat : Silence, moteur… Baston !

Temps de lecture estimé :5 Minutes, 20 Secondes

La grosse dose de fun qui fait du bien !

Les +
  • Prise en main immédiate
  • Un vrai bordel en coop
  • La variété des arènes
  • Le mode création
  • Pas de lootbox ni de pay to win
Les –
  • Forcément des donjons moins bien dans la masse
  • (Forcément) un poil moins fun en solo

King of Meat réussit le pari fou de faire quelque chose de pourtant simple en apparence : procurer du fun. Seul ou à plusieurs, c’est l’occasion de s’éclater avec un gameplay simple, mais dont les différents donjons vous mettront au défi. Créations démoniaques des créateurs ou d’autres joueurs, vous allez passer de bons moments de rigolade, à force de pourrir vos potes ou au gré de vos victoires arrachées aux forceps. Un bol d’air frais avec un côté émission de télé décalé et assumé sur lequel on aime se détendre en tentant d’atteindre des sommets.


Avez-vous déjà songé, dans vos rêves les plus fous, d’être un jour le boss, le grand patron, le KING ? C’est l’occasion pour vous de briller dans King of Meat, un jeu coopératif complètement barré qui peut accueillir jusqu’à 4 joueurs dans des défis mêlant plateforme, action et un peu de réflexion. Avec vos fidèles compagnons, tentez de faire péter les compteurs de score et de gratter un maximum de pognon pour vous améliorer encore et toujours ! Suivez le guide, on va vous montrer le chemin vers la gloire.

Le GOAT(se)

A la Konquête du Kolosseum

Souriez : vous êtes filmé ! Présenté comme une émission télé dans laquelle vous devrez grimper les échelons pour devenir une célébrité, King of Meat met l’accent sur un côté cartoon fantasy pinçant et coloré, avec un univers contrasté qui mêle le médiéval et le showbiz. Après un accueil chaleureux, vous êtes invité à créer votre avatar avant de vous lancer dans le show.

Afin de vous former convenablement à l’art délicat de King of Meat, vous aurez pour commencer un tuto fort complet, pour vous familiariser avec les quelques actions possibles en jeu. Vous pourrez sauter, incroyable, mais surtout maintenir un peu votre personnage dans les airs en gardant la touche appuyée. Vous avez également une touche pour esquiver, bloquer avec votre bouclier, ou encore tirer des objets ou les saisir. Côté offensif, avec votre arme de poing vous pourrez taper de façon légère ou puissante, ou utiliser une arme à distance avec la gâchette droite, en visant ou non avec la gâchette gauche.

Enchaîner les coups et tuer des ennemis augmentera une jauge de combo, ainsi que le multiplicateur qui permettra de glaner davantage de points. Vous pourrez gagner un trophée selon le score final : bronze, argent ou or, il faudra atteindre le palier pour chaque trophée en vous assurant de faire le meilleur score possible.

A vous d’enchaîner les phases d’action, de plateforme et de puzzles avec brio, sans oublier de trouver les coffres cachés un peu partout. Et parfois vous allez péter des plombs pour les trouver !

La prise en main est très facile, et lors de votre premier donjon vous aurez le loisir de tester vos compétences de saut et d’attaque, en bousillant des vagues d’ennemis belliqueux mais un peu débiles. L’occasion parfaite d’apprendre quelques combos de base afin de varier les plaisirs. Les créateurs de chez Glowmade avaient en tête lors de la création du jeu de proposer un mélange entre le jeu Labyrinthe et le show de la WWE, on y est carrément.

Pour ma part, impossible de ne pas penser au jeu Smash TV sorti en 1990, ou encore au film Running Man de 1987 avec notre bon vieux Schwarzy (film qui d’ailleurs va avoir droit à une nouvelle version en novembre 2025) La recette ? Du bourrinage en règle, qu’on diffuse à la télé, un défi à mort pour les participants qui osent défier le jeu, et forcément ça fait des vues. Plus c’est crade, plus ça marche, c’est étonnamment d’actualité.

Mmmmm… King of Meat !

Vous aurez la possibilité de vous faire la main sur des missions solo, mais le coeur du jeu c’est bel et bien sa propension à s’éclater jusqu’à 4 joueurs. Dans des maps officielle ou créées par la communauté, vous devrez atteindre le haut du podium dans des donjons tous aussi tordus les uns que les autres. Certains sont plutôt axés plateforme, d’autre action, ou autre selon le cerveau dérangé de son créateur. D’ailleurs, vous pourrez aussi créer les vôtres grâce à un éditeur simple et efficace pour torturer vos amis et les autres joueurs.

En théorie, vous pourrez vous entraider avec vos coéquipiers pour tenter de faire le meilleur score ou battre le chrono. En réalité ça finit souvent en pugilat, à se griller les priorités et terminer éclaté contre les obstacles. Bref : vous allez mettre à l’épreuve votre amitié dans King of Meat, du moins le temps de vous faire la main sur les possibilités offertes par le jeu. On note que le netplay est impeccable, cela n’a pas bronché lors de nos parties en coop, et le tout était fluide.

D’ailleurs, d’un point de vue technique, c’est propre et net, toujours fluide et le jeu est intégralement traduit en français. Le sound design fait bien le job, toujours dans ce ton cartoon un peu débile, ça reste cohérent jusqu’au bout.

Et là vous allez me dire : tout ça pour quoi au final ? Alors oui, le concours de celui qui a le plus gros… Score, bien évidemment, mais terminer des épreuves va aussi vous permettre de débloquer toute une variété de choses !

Le skill et rien d’autre

Avec l’argent glané au fil de vos aventures, vous allez pouvoir acquérir des cosmétiques pour personnaliser votre avatar. Cela n’a aucune incidence, c’est purement visuel et on ne peut que saluer l’initiative de Glowmade et Amazon Games de ne pas proposer de système pay to win dans King of Meat. Pas de lootbox, pas de paiement obligatoire : tous les cosmétiques payants peuvent être obtenus en jouant sans dépenser d’argent.

Vous pourrez personnaliser la tête, le corps, les mains et pieds mais aussi vos armes, avec une tonne de possibilités dès le lancement du jeu pour éviter de se retrouver face à une armée de clones. Vous avez la même variante d’un même objet avec des couleurs différentes, sympa si vous voulez la jouer Power Rangers avec les potes.

En vous promenant dans le hub, vous pourrez déjà vous amuser à fouiller et chercher les petits détails rigolos planqués çà et là, et surtout faire connaissance avec tous les PNJ qui vont vous proposer d’acheter ou débloquer des trucs. Car vous allez avoir de quoi faire entre les objets à acheter et les compétences ou améliorations à déverrouiller.

En effet, au fil des donjons, vous aurez des défis à réaliser pour débloquer de nouvelles compétences et améliorations d’armes. Il faut pour cela réussir des objectifs avec chaque type d’arme afin de pouvoir débloquer de nouveaux combos avec le temps. Idem pour des coups spéciaux uniques, vous pourrez en équiper trois maximum, à choisir parmi tout un panel qu’il faudra là aussi débloquer en jouant.

Le titre propose à sa sortie déjà plus d’une centaine de donjons disponibles, avec en plus ceux qui ont été créés par la communauté. Des évènements sont aussi disponibles, avec notamment le Slay of the day ou Dungeon of the Day afin d’y faire les meilleurs scores et renouveler l’intérêt. Et bien entendu, du contenu viendra enrichir le titre après sa sortie pour toujours varier les plaisirs.

King of Meat réussit le pari fou de faire quelque chose de pourtant simple en apparence : procurer du fun immédiat. Seul ou à plusieurs, c’est l’occasion de s’éclater avec un gameplay simple, mais dont les différents donjons vous mettront au défi. Créations démoniaques des créateurs ou d’autres joueurs, vous allez passer de bons moments de rigolade, à force de pourrir vos potes ou au gré de vos victoires arrachées aux forceps. Un bol d’air frais avec un côté émission de télé décalé et assumé sur lequel on aime se détendre en tentant d’atteindre des sommets.

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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