Oniverse Polaris

[Test] Casque gaming Polaris d’Oniverse – De surprise en surprise

Temps de lecture estimé :5 Minutes, 25 Secondes

Un rapport qualité/prix solide !

Les +
  • A la hauteur de ce qu'il annonce
  • Belle autonomie
  • Efficace sur tous supports
  • La spatialisation de bon aloi
  • Le dongle bien pensé
  • Léger et confortable
Les –
  • Le cliquetis des boutons
  • Le micro intégré moins convaincant

Tous ces éléments mis bout à bout révèlent un casque d’une belle qualité globale, avec une batterie solide, une légèreté et un confort bienvenus, des fonctionnalités variées en filaire et sans fil, ou encore son rendu global qui fera plaisir à vos tympans. Dernière surprise, son prix, affiché à 59,99€ au moment d’écrire ces lignes, un tarif dont vous n’auriez certainement pas pu vous douter étant données ses caractéristiques et à plus forte raison une fois le casque vissé sur vos oreilles. Ce casque Polaris d’Oniverse ne transige pas sur la qualité de son rendu ni sur ses fonctionnalités, on pense qu’il saura vous séduire autant que nous l’avons été.


Concilier la qualité et le prix, c’est le défi de bien des marques de périphériques : comment proposer un produit qui réponde aux exigences des joueurs, tout en ne détruisant pas leur budget ? Oniverse se place tout à fait dans cette philosophie, et propose une multitude d’accessoires pour vos consoles et PC, notamment des casques. C’est aujourd’hui le casque gaming Polaris qui passe sur notre table d’essai, avec sur le papier des caractéristiques séduisantes pour les joueurs, mais avec un prix qui en étonnera plus d’un.

Oniverse Polaris
Oniverse Polaris

Déballage et premier contact

La boite du Polaris donne le ton : on est sur un casque sans fil multi supports, consoles et PC, avec pléthore d’accessoires et de caractéristiques dignes de casques hauts de gamme actuels. Mais bien entendu, nous reviendrons sur ces aspect technique un peu plus loin. Dans la boîte on retrouve ainsi un dongle USB-A à brancher sur la console ou PC, et imbriqué dans ce dongle, un autre mini dongle USB-C à brancher sur mobile par exemple.

Oniverse Polaris

Et vous pouvez passer d’une conversation depuis le PC à votre mobile simplement en prenant ce petit adaptateur et en le branchant sur votre téléphone, le casque se connecte automatiquement, et repassera au PC quand vous rebrancherez l’adaptateur USB-C dans l’USB-A. Simple mais efficace, aucun pilote à installer, le plug and play est impeccable.

Dans la boîte on retrouve également un câble USB-C mâle vers USB-C mâle pour recharger le casque, avec un adaptateur USB-A. Vous avez également un câble jack 3.5mm pour brancher votre casque et continuer à l’utiliser même avec la batterie vide. Vous avez ensuite le microphone détachable avec son embout jack 3.5mm à brancher dans le casque. Le côté amovible de ce micro dispose d’un détrompeur pour le brancher de façon stable dans la plasturgie de l’oreille gauche, l’évitant ainsi de bouger et de créer des interférences, affichant une sensibilité de -42+/-3dB. Vous avez également intégré au casque un autre microphone, un chouya moins précis mais avec une sensibilité tout à fait respectable de -32+/-2dB.

Et enfin, bien entendu, le casque en lui-même, avec un poids léger de 225 grammes, la plasturgie est de qualité et paraît bien robuste. Elle ne grince ni ne craque avec de petites pressions, l’arceau maintient les deux écouteurs, qui peuvent glisser pour s’adapter sur un rail central. L’arceau est entouré d’une maille tissée assez douce et aux coutures bien finies. Les écouteurs quant à eux sont équipés de coussinets en mousse entourés de textile en maille jersey, une valeur sûre, le tout englobant les oreilles de façon confortable et légère. Après plusieurs heures d’utilisation, nous n’avons pas noté de sensation de lourdeur sur le crâne ni de douleur ou sensation négative aux oreilles.

Oniverse Polaris
Oniverse Polaris

Le bon son

On retrouve sur l’écouteur gauche les différents contrôles, à commencer forcément par le bouton Power, en dessous le bouton Appel/Microphone pour mettre le micro en sourdine ou répondre/raccrocher à un appel. Avec 3 appuis sur cette touche, on active ou désactive le 7.1 sur PC également. Vient ensuite le bouton d’appairage, Bluetooth ou sans fil 2.4G, c’est notamment ce dernier que l’on conseille si possible, avec sa faible latence de 22ms. Enfin, la molette permet de régler le volume sonore, qui n’est pas crantée quand on la manipule, mais qui est malgré tout précise lors du réglage, on retrouve d’ailleurs un petit grip sur cette molette pour la manipuler de façon simple et efficace.

Une fois allumé et connecté, on note d’entrée de jeu la légèreté du Polaris et le confort des coussinets, la première chose qu’on a testé c’est bien entendu le rendu de la spatialisation 7.1 sur PC. Le résultat est tout à fait convaincant, que ce soit dans les vidéos test, ou dans les jeux. En termes de précision directionnelle, le casque se révèle juste, on distingue bien d’où viennent les sons, les canaux sont bien séparés et on n’a pas noté d’irrégularité dans la profondeur. On a même essayé avec un plugin Dolby Atmos, et ça fait carrément le café, on reste sur une virtualisation de cet effet mais qui est tout à fait convaincant.

Oniverse Polaris

Sur consoles, surprise : la spatialisation fonctionne également. Avec certes moins d’amplitude de canaux ou de profondeur, mais on peut quand même savoir d’où vous vous faites canarder dans un FPS, ou avoir des effets assez convaincants lors des cinématiques ou de visionnage de vidéos. Un véritable plus pour ce casque Polaris décidément plein de surprises. Attention toutefois, le casque n’est pas homologué Xbox mais fonctionnera toutefois en filaire sur Series S ou X notamment, testé et approuvé.

Il faut s’habituer aux commandes qui se trouvent ainsi à l’arrière de l’oreille gauche, il s’agit juste de prendre le coup de main quelques minutes pour les différentes manipulations : allumer/éteindre, couper le son du micro ou adapter le volume, rien de sorcier. Un peu plus embêtant, c’est le son produit par les touches une fois le casque sur les oreilles, qui émet un clic assez perceptible si on n’a rien en cours d’écoute. Heureusement, on n’est pas amené à tapoter dessus comme des dingues à chaque instant.

Papoter en toute liberté

En termes de connexion, on peut passer du sans fil au filaire en un instant en hotplug, sans accroc notable, un plus intéressant qui permet de continuer la conversation en cas d’oubli de charge de batterie (on vous voit ! Et on ne juge pas, c’est arrivé à votre dévoué testeur également…) En mode sans fil 2.4G, l’écoute est propre, on peut bouger à plus de 3 mètres de la base d’émission sans coupures, par exemple le téléphone est dans une pièce, vous pourrez aller sans problème papoter dans la pièce d’à côté. En bluetooth pareil, mais on sera moins catégoriques car cela va dépendre du matériel que vous aurez appairé également.

En termes d’autonomie, c’est du solide, avec plus de 45 heures validées sans LED activées et comptez une trentaine d’heures avec les LED activées pour discuter avec style. Ce sont des lumières fixes aux couleurs d’Oniverse, qui donne un rendu stylé mais léger à la fois, qui ne fera pas exploser la rétine de vos viewers si vous faites des vidéos. Comptez environ 3 heures de charge pour remonter la batterie à 100% Petit aperçu du rendu dans les ténèbres en photo juste sur la droite.

Oniverse Polaris

Tous ces éléments mis bout à bout révèlent un casque d’une belle qualité globale, avec une batterie solide, une légèreté et un confort bienvenus, des fonctionnalités variées en filaire et sans fil, ou encore son rendu global qui fera plaisir à vos tympans. Dernière surprise, son prix, affiché à 59,99€ au moment d’écrire ces lignes, un tarif dont vous n’auriez certainement pas pu vous douter étant données ses caractéristiques et à plus forte raison une fois le casque vissé sur vos oreilles. Ce casque Polaris d’Oniverse ne transige pas sur la qualité de son rendu ni sur ses fonctionnalités, on pense qu’il saura vous séduire autant que nous l’avons été !

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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