[Chronique Manga] Dark Gathering Tomes 1 & 2 : Un plongeon terrifiant dans l’occulte !
Salut à tous, amis lecteurs, amateurs de frissons et mordus de manga ! Découvrons un univers où l’obscurité ne fait pas que rôder. Elle vous saute à la gorge et ne vous lâche plus. Préparez-vous à découvrir Dark Gathering, le manga signé Kenichi Kondo, publié en France par Mana Books. Les tomes 1 et 2 posent les bases d’une œuvre qui mélange horreur pure et suspense psychologique. Si vous pensiez que les esprits, c’était juste pour frissonner gentiment, détrompez-vous. Ce manga va vous faire trembler, réfléchir, et peut-être même barricader votre porte avant de dormir. Prêts à plonger dans ce cauchemar sombre et addictif ? Let’s Ghosts !

Une entrée en matière qui donne le ton
Dès les premières pages du manga, Kenichi Kondo vous attrape et vous jette dans un monde où le surnaturel est aussi fascinant que terrifiant. L’histoire suit Yayoi Hozuki, une collégienne au QI élevé. Elle traque les esprits maléfiques avec une détermination qui glace le sang. Son but ? Retrouver l’âme de sa mère, emprisonnée par une entité démoniaque. À ses côtés, Keitaro Gentoga. Un étudiant qui attire les esprits comme un aimant, mais qui préférerait mille fois rester loin de tout ça. Traumatisé par un incident surnaturel qui lui a laissé une main maudite, il se retrouve embarqué malgré lui dans les chasses aux fantômes.Il y a Eiko, la cousine de Yayoi. Son enthousiasme détonnant apporte une touche de légèreté… jusqu’à ce que les choses deviennent vraiment flippantes.
Ce trio improbable, c’est le moteur de Dark Gathering. Dès le tome 1, l’ambiance est posée : on oscille entre tension oppressante et moments d’humour qui détendent juste assez pour mieux vous faire sursauter ensuite. Kenichi Kondo maîtrise l’art de vous mettre mal à l’aise sans en faire trop. Les lieux hantés, des hôpitaux désaffectés aux tunnels maudits, sont décrits avec une précision qui vous donne l’impression d’y être. Et croyez-moi, vous n’avez pas envie d’y être ! Pourtant, impossible de lâcher le manga. Pourquoi ? Parce que l’auteur sait vous happer avec des personnages attachants, des mystères qui s’épaississent, et une dose parfaite de frissons.

Un univers sombre où l’horreur devient palpable
Ce qui rend Dark Gathering unique, c’est sa façon de traiter le surnaturel avec humour. On n’est pas dans un shonen classique avec des combats épiques ou des malédictions stylées à la Jujutsu Kaisen. Ici, l’horreur est brute, viscérale, presque suffocante. Les esprits ne sont pas juste des méchants à battre : ce sont des entités tordues, avec des histoires qui donnent des sueurs froides. Par exemple, dans le tome 1, un lieu hanté vous plonge dans un cauchemar digne des pires récits de Junji Ito. Les détails visuels, comme les ombres déformées ou les regards vides des spectres, vous collent une boule au ventre. Et pourtant, on continue de tourner les pages, comme hypnotisé.
Le tome 2 enfonce le clou. Là où le premier volume pose les bases, le second approfondit la mythologie du manga. On en apprend plus sur la quête de Yayoi, mais aussi sur le passé de Keitaro, qui cache bien plus qu’un simple trauma. Les lieux visités par nos héros – des écoles abandonnées aux ponts maudits – sont des personnages à part entière. Kenichi Kondo ne se contente pas de dessiner des décors : il leur donne une âme, ou plutôt, une absence d’âme qui vous fait frissonner. Chaque planche est une invitation à plonger dans un univers sombre, où le danger rôde à chaque coin de page.
Mais Dark Gathering, ce n’est pas que de l’horreur. Ce qui fait la force du manga, c’est sa capacité à tisser des thèmes profonds dans son récit. La quête de Yayoi touche au deuil, à la perte, et à une résilience à toute épreuve. Keitaro, lui, incarne la lutte contre ses propres peurs, un combat intérieur qui résonne avec quiconque a déjà dû affronter ses démons. Résultat ? On s’attache à ces personnages, même quand ils font des choix qui nous font hurler : « Mais pourquoi vous entrez dans ce tunnel ?! »

Des personnages qui portent l’histoire
Parlons des personnages, parce qu’ils sont au cœur de ce qui rend ce manga si addictif. Yayoi, c’est la star incontestée. Cette gamine, avec son regard perçant et son intelligence hors norme, est un mélange détonant de génie et de détermination obsessionnelle. Elle analyse les phénomènes surnaturels comme un scientifique, mais on sent, surtout dans le tome 2, que sa quête est guidée par une douleur profonde.
Keitaro, lui, est l’opposé parfait. Là où Yayoi fonce tête baissée, lui traîne des pieds, rongé par la peur et les souvenirs d’un passé douloureux. Mais c’est justement cette fragilité qui le rend si humain. Dans le tome 2, on voit son courage émerger, et ça donne des moments où on a envie de l’applaudir (tout en se disant qu’il est fou de suivre Yayoi). Et puis, il y a Eiko, la cousine de Yayoi, qui apporte une touche de fraîcheur avec son énergie débordante. Mais ne vous y trompez pas : elle n’est pas juste là pour faire rire. Son rôle prend de l’ampleur dans le tome 2, et on commence à se demander si elle n’a pas, elle aussi, un lien particulier avec le surnaturel.
Ce trio fonctionne à merveille grâce à des interactions pleines de piquant. Les taquineries de Yayoi envers Keitaro, qui galère à suivre son rythme, m’ont arraché plus d’un sourire. Mais l’humour ne dilue jamais la tension : il la rend plus percutante, comme une pause avant un grand huit émotionnel.
Pourquoi lire Dark Gathering ?
Alors, pourquoi craquer pour Dark Gathering ? D’abord, parce que c’est une pépite d’horreur dans un paysage manga où le genre est trop rare. Kenichi Kondo maîtrise le suspense comme peu d’auteurs, et chaque chapitre est une montée d’adrénaline. Ensuite, parce que le manga ne se contente pas de faire peur : il explore des thèmes universels comme le deuil, la peur de l’inconnu, et la force des liens humains. Les personnages, complexes et attachants, portent l’histoire avec une énergie qui vous happe dès la première page. Mais ce qui m’a vraiment scotché, c’est l’équilibre parfait entre frissons, humour et émotion. L’auteur dose tout avec une précision chirurgicale, et les cliffhangers (surtout dans le tome 2) vous laissent avec une seule envie : la suite, et vite ! Petit conseil : lisez ce manga le soir, avec une lumière tamisée, pour une immersion totale. Mais si vous faites des cauchemars, ne venez pas me reprocher quoi que ce soit !
Laisser un commentaire