[Chronique BD] Frankenstein – Au nom du père
Redécouvrez l’œuvre de Mary Shelley avec ce one shot paru aux éditions Glénat : Frankenstein – Au nom du père.
Présentation de l’ouvrage
Oeuvre intemporelle tout comme le Dracula de Bram Stocker, Frankenstein aura traversé les âges. Depuis la sortie du roman en 1818 (1821 pour la France), la créature aura eu de nombreux visages à l’écran, tout comme dans la littérature. Il est de retour cette année aux éditions Glénat. Frankenstein – Au nom du père est disponible en libraire et sur le site de l’éditeur au prix de 22€50. Une version numérique est également proposée au prix de 15€99.

Retour aux origines du mal avec ce one shot librement inspiré de l’œuvre de Mary Shelley qui nous ensorcèle avec le dessin au lavis noir & blanc d’une grande beauté de l’italien Corrado Roi. À ses côtés, Marco Cannavò développe une relecture originale et audacieuse du roman.
Deuxième volet de la série « Les classiques de l’horreur », où les plus grandes œuvres de la littérature gothique trouvent un souffle nouveau. Après Dracula, c’est au tour de Frankenstein ou le Prométhée moderne, le chef-d’œuvre de Mary Shelley datant du XIXe siècle. La relation entre le scientifique Victor Frankenstein et le soi-disant « monstre » est devenue un mythe archétypal de la relation trouble entre le créateur et sa créature. À travers son œuvre, l’écrivain traite de sujets tels que la confrontation de l’homme avec Dieu et interroge les limites rationnelles du progrès scientifique – un sujet très actuel.Synopsis, éditions Glénat
Une somptueuse revisite
Tout débute par un cauchemar dans Frankenstein qui est hanté par les souvenirs d’un homme mauvais qui a assassiné une actrice après sa prestation… Un quotidien difficile tout comme son isolement que nous découvrons avant de retourner à Ingolstadt dans la région de Bavière un an auparavant.
Nous revenons alors aux origines du mythe. Plus précisément au moment où Victor Frankenstein décide de créer la créature éponyme qui prend vie sous nos yeux. Mais que nous découvrons ici sous le nom de Prométhée, comme l’a surnommée Elizabeth, la fiancée du docteur. Mais comme nous le savons tous, cette magnifique découverte va virer au cauchemar…



Mon avis
Même s’il reprend les bases du roman, Frankenstein – Au nom du père aborde avec brio le rapport entre l’homme et la nature/la science. La filiation entre la créature et son créateur est aussi l’une des thématiques fortes de l’ouvrage. Un double point de vue captivant qui est sublimé par le trait de Corrado Roi qui reprend l’esthétique gothique de Dracula qui avait eu droit à sa revisite en 2024 également chez Glénat.
L’ensemble s’achève avec une superbe rétrospective de Marco Grasso qui revient sur le roman de Mary Shelley. Mais aussi sur l’évolution de Frankenstein à travers les âges. Bien plus qu’une énième version, un incontournable pour les fans…
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