[Chronique] Zelda, chronique d’une saga légendaire – Volume 3 : Tears of the Kingdom
Avant propos
S’il y a un jeu de la licence Zelda qui ne m’a pas marqué à sa sortie, c’est bien Zelda Tears of the kingdom. Malgré une quantité incroyable de possibilités concernant sa liberté d’action c’est justement là où pour moi le bat blesse ; trop souvent habitué aux Zelda à l’ancienne je trouvais que cette multitude de pouvoirs ou de fusions tirait de plus en plus vers l’excès.
Bien que satisfait du premier volet je n’étais alors pas prêt à me plonger dans un univers si grand dont j’ignorais à ce moment la densité, mais surtout la qualité de narration faisant de cet épisode un titre me semblant sous estimé.
Mais alors pourquoi cet avant propos me direz vous ? Tout simplement car notre partenaire Third Editions a eu la douce attention de me faire parvenir le livre de Valérie Précigout : Zelda, chronique d’une saga légendaire – Volume 3 : Tears of the Kingdom !
Je ne vous cache pas que c’est armé de toute ma vision et mes interrogations que je décidais de me lancer dans cette lecture dont j’espérais tant. L’idée de voir ici des points communs de réflexion me tentais désespérément. Qu’en est il ? Le livre explore t il les méandres de cet épisode ? Je vous dévoile tout !
Il est important pour conclure que j’utiliserais les abréviations BotW (Breath of the Wild) et TotK (Tears of the Kingdom).
Un petit mot sur l’auteure
Valérie Précigout, plus connue sous son pseudonyme de Romendil, a travaillé pendant quinze ans comme journaliste pour Jeuxvideo.com, le site spécialisé le plus important d’Europe. Férue de jeux de rôle japonais, elle a su s’imposer dans la critique sur Internet alors que cette dernière n’était encore que balbutiante face à la presse papier. Passionnée par la culture manga et les loisirs japonais, elle partage ses impressions autour de l’actualité du jeu vidéo via la rubrique Pop Culture de L’Eclaireur Fnac et dans les pages de Jeux Video Magazine.
Habillé de vert


Nous avons eu l’édition classique du livre dont l’illustration de couverture est de Ken Bruno (@FunKDreamer), orné de vert et rempli d’une multitude de cercles concentriques noirs que l’on peut retrouver sur le sol tapissant le sanctuaire Qyoq Goni pour la référence.
Au centre du livre trône le nom de l’ouvrage en lettre brillante, au dos le symbole de la tri force vient clore avec lui un très léger texte ne nous en dévoilant pas trop. Première impression livre en main, il paraît assez court à lire et en ouvrant nous découvrons qu’il ne comporte que 220 pages de lectures faisant de cet ouvrage l’un des plus court que j’ai eu à lire dans la collection de Third édition.
Nous y retrouvons l’habituel marque page en tissu, cette fois, il est jaune doré très léger, tirant même sur le blanc tant il se fait discret. Treize chapitres viennent alimenter cet hommage au jeu de Nintendo tout en terminant chacun d’entre eux par le pictogramme en forme de main qui reprends le pouvoir de l’Emprise qui est le pouvoir principal de Link dans Zelda Tears of the Kingdom.


Pour rappel il permet de fusionner un nombre impressionnants d’objets les uns avec les autres pour créer des mécanismes et des véhicules en tout genre. Quand vous utilisez Emprise, vous pouvez manipuler les différents objets à votre convenance et choisir leurs inclinaison et les points d’attache. Il est également possible de détacher deux objets. Tout ceci ne nécessite pas de magie, d’argent ou de matériaux. Il n’y aucune restriction particulière.
En fonction de votre talent de manipulation, vous pourrez obtenir des véhicules très différents en partant, pourtant, des mêmes composants. Il est par exemple possible d’attacher quatre roues et une roquette Zonaï à un tronc d’arbre pour en faire un bélier auto-propulsé, tout comme vous pouvez en faire une fusée. Enfin chaque coin de page est également doté d’ornement comme pour rappeler l’arc de Link venant donner une belle finition à cet ensemble.
Casser pour mieux reconstruire
Si vous vous demandiez comment était construit le livre, la formule ne change pas nous sommes ici en présence d’une auteure/autrice qui reprends les points clé du jeu initial et qui vient comparer la licence à une autre au risque de faire des raccourcis évidents. On y retrouve différentes interventions de personnes reconnues au sein de Nintendo venant étayer divers propos ce qui est assez agréable à lire puisque mettant en avant toujours l’intérêt de Zelda mais surtout sa pérennité dans les années à venir.
En ce qui concerne TotK l’adage est donc de casser les habitudes afin de surprendre! De doute à crainte il n’y a qu’un pas et cette marche ne semble pas avoir été simple à surmonter pour les équipe qui se devaient de revoir complètement l’idée même du mot open world.
Les chapitres prennent le temps d’explorer les conséquences des différentes évolutions d’un Link passif et de la disparition surréaliste d’une princesse nous laissant hébété. On y explore les répercutions du miasme, mais surtout le lore, oublié bien souvent mais toujours prétexte au développement d’une histoire vous tenant accroché à votre manette même si dans le cas présent il s’agit de la plume de Valérie Précigout ; de la Guerre du Sceau en passant par l’éveil du roi demon et des Soneaus il n’y a qu’un pas.
Fait surprenant, l’auteure prends un malin plaisir à distiller tout au long de ses écrits différentes petites phrases amenant vers d’autres jeux très connus comme pour rappeler son amour du gaming. En parcourant le livre, le gigantisme y est détaillé, et avec lui les idées souvent tenant à cœur d’un producteur, ici M,Fujibayashi dont l’idée de descendre du ciel semble dater de l’épisode Skyward Sword par exemple.
Viennent ensuite la survie ou les sanctuaires qui au-delà de l’expérience viennent développer les différents pouvoirs propre à notre héro. Les pages se suivent et nous avons alors l’impression de revivre le jeu, comme si l’ouvrage se destinait aux joueurs n’ayant pas franchi le pas ou se demandant de quoi il retourne. A partir du chapitre trois et même si la ligne reste la même, les choses évoluent pourtant détaillant l’exploration et les moyens mis à notre disposition afin de couvrir ce nouveau monde en, faisant le parallèle avec son ainé BotW.
Les références s’enchainent alors à un rythme effréné, la civilisation, les architectures,fournissant de différents exemples avec notre passé culturel ou animé avec les mystérieuses cités d’or viennent gonfler les pages en apportant un peu plus de questionnement quand à leur ressemblance, et ça ne s’arrête pas là ; le fil conducteur, les quêtes nous avons ici à faire à une énumérations conséquente où l’anthropologie est également invoquée.
Fragmenter pour mieux diriger
Le relais est donc fait, la narration du livre rejoint celle du jeu avec une fragmentation de ses chapitres où tous finissent par se rejoindre et ceux dans un désordre ordonné des plus convainquant puisque jamais l’ombre de son ainé ne disparaît, ni même celle d’un Ganondorf ici aussi invoqué. Le chapitre 7 commence à mon sens son rôle de témoin : il prends en otage le moteur physique du jeu et y développe le pourquoi TotK est devenu réalité. Il évoque également le ressenti des gens sur l’aspect BotW 2,0 et les craintes des fans de la première heure.
Le chapitre 8 aborde quand à lui une citation du réalisateur qui sans langue de bois évoque le fait de ne jamais regarder ce qui se passe ailleurs afin d’être le plus fidèle à ses ambitions. Bien évidemment je ne vais pas ici vous faire le détail de chaque chapitre puisque je vais vous laisser les découvrir mais sachez que chacun d’entre eux est très bien construit, ne lasse jamais par une idée de monotonie ou de répétition même si cela était un peu ma crainte de départ.
Il vous reste donc réellement cinq chapitres à découvrir par vous même en achetant cette petite merveille sur le site officiel: https://www.thirdeditions.com/sagas/664-zelda-chronique-d-une-saga-legendaire-volume-3-tears-of-the-kingdom-9782377844920.html?search_query=zelda&results=34
Comme toujours deux autres éditions sont disponibles sur le site de l’éditeur :
Une édition Ebook

L’édition First Print (nombre d’exemplaires limité) comprend :
- Le livre Zelda. Chronique d’une saga légendaire – Volume 3 : Tears of the Kingdom
- Une couverture exclusive de Ken Bruno
- Une jaquette réversible reprenant la couverture de l’édition classique
- Un ex-libris de Mikaël « Orioto » Aguirre
- Le livre en version numérique


Pour finir nous vous laissons ici même le petit extrait gratuit fourni sur le site officiel si vous souhaitez vous faire un idée plus précise de l’ouvrage
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