[TEST] Bloomtown : mélange habile de Stranger Things et Persona

Partons à l’aventure, mais pas seul

Bloomtown : a different story est un RPG au tour par tour sorti le 24 septembre cette année sur toutes les plateformes.

Je remercie l’équipe de développement qui m’a fourni une clé afin de pouvoir faire le test et vous en parler.

Nous entrons dans un monde à l’ambiance des années 60. L’univers nous fera penser sans détour à la série Stranger Things, mais également la série de jeu Persona.

Notre épopée débute dans un bus dans lequel Emilie et son frère Chester se rendent chez leur grand-père pour passer les vacances. Force sera de constater que nos héros sont très jeunes. En arrivant dans la ville tranquille de Bloomtown, nous rencontreront rapidement d’autres enfants, mais également des mystères cachés dans la ville. C’est en apprenant la disparition mystérieuse d’une des amies des enfants du voisinage que l’atmosphère change. Nous croiserons Lucifer dans un rêve, qui nous donnera un gardien, débloquant des pouvoirs. C’est ici que nous pouvons constater les premières impressions sur le jeu. Mélange habile de Stranger Things sur l’ambiance, et de Persona sur le gameplay, explorons donc avec Emilie et son frère l’envers-monde de Bloomtown.

Une direction artistique accompagnée d’une ambiance réussie

Le choix graphique de la 2D fait mouche pour ce titre. Cela colle parfaitement avec l’ambiance des années 60, assez axée vers la nostalgie, et la bande son qui est entraînante. C’est agréable à l’œil, aux oreilles, et retranscrit l’atmosphère habilement.

Le choix musicale va directement parler aux fans : les notes font pensées à Persona 5. A titre personnel, j’ai été interpelé dans un premier temps, puis amusé d’entendre la musique qui au final, m’entraîne dans l’ambiance des combats, en me rappelant l’ambiance des Persona.

Après avoir exploré un peu le premier donjon, on va commencer à se questionner sur le jeu. En quoi Bloomtown va se différencier de Persona ? En effet, depuis le début, on a l’impression d’avoir avoir à une imitation.
La où la différence ce fera vraiment sentir, c’est que nous n’avons pas affaire à un calendrier strict lors du passage du temps, comme dans les Persona. Nous évoluons à notre rythme. Cet aspect rend le jeu plus accessible au public qui stressera moins d’être dépendant d’un timmer in game pour terminer une tâche.

Une autre distinction se fait sentir, et c’est lors des combats : dans Bloomtown, il vous est possible de rater vos attaques magiques, pouvant faire monter une forme de frustration interne. De plus, nous pourrons capturer les démons, les fusionner, et même, les équiper aux différents héros. Emilie ne sera pas la seule à pouvoir modifier son gameplay et ses atouts. A explorer, nous pourrons constater que certaines combinaisons sont vraiment puissantes.

Lors de certain dialogues, nous auront également parfois des dés à lancer, nous permettant de débloquer ou non des interactions autrement impossible à avoir. Êtes-vous joueur et allez-vous tenter de débloquer les interactions ? Les lancers de dés dépendent de vos stats sociales disponible dans le jeu, rendant les situations un peu compliquées dans vos choix.

Bloomtown : le mot de la fin

Il est clairement évident que Bloomtown a beaucoup d’inspiration. Nous pensons énormément à Persona 5, mais également au scénario de Stranger Things. Cependant, c’est agréable de jouer à ce titre. Il a réussi à se distinguer et avoir sa propre identité. Malgré les éléments de gameplay similaire à Persona, il est plus détendu ici. Les joueurs peuvent avoir leur propre rythme de jeu également afin de profiter un maximum de ce qu’il a à offrir, sans avoir peur de passer à côté d’un événement. Comme dans les Persona, les interactions sociales permettent de mieux comprendre les personnages, toujours à notre rythme. Bloomtown se démarque assez pour offrir une expérience de jeu satisfaisante. Soulignons l’ambiance qui est agréable, la narration soignée qui saura faire plaisir aux fans de RPG. De plus, le jeu est disponible sur tous support (sauf téléphone), devenant très facilement accessible.

On peut même dire que Bloomtown est un hommage aux RPG, série d’horreur et licence Atlus. Une petite pépite à ne pas manquer.