Test Unknown 9 – Awakening
Quelle ne fut pas ma surprise en apprenant qu‘Anya Chalotra, incarnant Yennefer dans la série Netflix inspirée de The Witcher allait à son tour faire partie d’une aventure vidéoludique portant le nom singulier d’ Unknown 9 – Awakening sur consoles et PC. Très loin de bénéficier d’une communication nous aidant à vraiment en savoir plus sur son univers, c’est tout naturellement que je me lançais à corps perdu dans une aventure qui sans le savoir laisserait tant de traces ! Alors bonne surprise ou annonce une nouvelle fois discutable ? Nous vous dévoilons tout juste ici en remerciant l’éditeur pour sa générosité et sans qui nous ne pourrions pas vous proposer ce test ( sur Playstation 5).
Unknown 9 – Awakening est pour moi une excellente surprise qui vaut largement le détour pour peu que vous soyez fan d’univers tels qu’Uncharted, Lara Croft ou même Horizon et Assassin’s Creed puisque construit sur un modèle relativement proche. Il apporte avec lui un vent de fraicheur grâce aux mécaniques d’un gameplay novateur ( le passage ) tout en sachant que l’ensemble se fera au détriment d’une technique souvent bancale. Pour autant on prend plaisir à suivre les aventures d’Haroona dont l’actrice Anya Chalotra est pour moi le point fort puisque très convaincante en héroïne vidéoludique.
Test réalisé sur PS5 à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Un style « déjà vu » mais plein de promesses
La première chose qui nous frappe en lançant le titre c’est qu’il dispose d’entrée de jeu d’une option vous demandant quelle difficulté choisir avant de commencer ; comme toujours pour une première partie, je décidais donc de mettre le mode histoire afin d’en tirer l’essence même en me consacrant au premier nerf de la guerre : sa narration ! Un éclair de génie s’y l’on veut puisque déjà dans ce mode censé être simpliste les ennemis s’avèrent être d’une exigence à toute épreuve. Attention donc si vous vous lancez dans un mode de difficulté plus élevé : vous serez servit !

Mais revenons un peu sur l’histoire et sur mes ressentis. Vous commencez l’aventure en incarnant notre héroïne du jour (répondant au prénom d’Haroona) par ce qui semble être un cauchemar dont le sens vous échappe complétement. En vous réveillant vous vous retrouvez vite accompagné d’une femme au nom de Reika, et qui chemin faisant vous servira de mentore et vous apprendra les base de l’histoire tout en vous expliquant les premières commandes de combat du jeu. On apprends donc que nous sommes une Quaestor, dont les pouvoirs issus du revers ( sorte de monde parallèle ) permettre d’agir sur l’essence même des humains que l’on appelle ici spectre. Mais ces pouvoirs sont autant de source d’admiration que de jalousie. Deux camps s’opposent alors le LYS pour la partie amicale mais surtout les Ascendants dont la cruauté exacerbées n’aura de limite puisque bien décidés à faire basculer le monde dans un chaos total par le biais de son plus féroce antagoniste Vincent Lichter! Et bien-sûr c’est à vous que reviendra la lourde tache d’empêcher coute que coute à Vincent d’arriver à ses fin sur fond de quête vengeresse.

Quand Uncharted Lost Legacy rencontre Assassin’s Creed
Coté graphismes, au premier abord nous avons vraiment ce sentiment d’être en terrain connu : le début du jeu nous rappellera fortement l’univers présent dans la première partie d’Uncharted Lost Legacy puisque la ville se voudra très proche de ce dernier. On enchainera alors différents panorama allant des montagne au village en ruine où il nous sera plus que jamais nécessaire de se frayer un chemin en faisant s’abattre des arbres par une pression de la touche triangle afin de créer un pont au dessus du vide. Les pouvoir d’Haroona nous permettront également de détruire différents éléments de décors, ou même de retrouver des sources d’AM bien utiles au développement de nos pouvoirs rendus possibles grâce à un arbre de talent divisé en 3 branches et mettant chacune l’accent sur l’attaque, la défense ou les pouvoirs d’Haroona. Si au début de l’aventure on choisira comment placer ses propres points, il deviendra assez clair qu’en cherchant rapidement dans les différents endroits tout semble se remplir de façon constante et bien pensée.

Au niveau du développé des combats on disposera de la touche R1 permettant de taper avec ses petits poings ( d’étourdir ses ennemis en maintenant la touche enfoncée puisque permettant d’asséner une « grosse patate » à votre vis à vis ce qui aura pour conséquence de briser n’importe quelle garde ), d’esquiver avec la touche croix permettant ici des ouvertures et par la suite des enchainements dignes d’un bon hack’n’slash mais surtout et c’est là qu’intervient la clé de voute d’ Unknown 9 – Awakening avec son système spectral ; par une pression de la touche carré nous permettant un court instant de prendre possession d’un adversaire et de ses mouvements. On se surprends alors à déplacer ce dernier et à frapper joyeusement sur ses partenaires ( ou à tirer dessus à l’aide d’arme à feu ) en utilisant les touche R1/R2 ce qui au début créé la confusion mais permets surtout de générer un enchainement de cadavre puisque vous pourrez voyager par la suite dans d’autres corps afin de faire des combos en appuyant sur carré ! Pour autant et si tout cela semble assez distrayant il faudra au préalable vous frayer un chemin de manière discrète ( accroupie dans l’ombre ou dans les épais feuillage ) pour commencer ce balai de mort. Pour vous y aider vous pourrez alors la jouer tactique en lançant un peu de votre pouvoir ce qui alertera l’ennemi au point de chute de votre jet, faire exploser à distance différents combustibles et si les ennemis passe devant vous pourrez donc les enflammer. Enfin la touche Assassin’s Creed est une nouvelle fois présente puisque vous pourrez une fois derrière votre ennemi le tuer d’un seul coup en « aspirant son spectre ». Bien évidemment tout ceci ne sera qu’un partie des possibilités offertes et plus vous avancerez, plus vous en débloquerez.



Unknown 9 – Awakening oscille ainsi entre phases d’infiltration et phase de « plateforme » où l’escalade est aidée par ses rebords légèrement blanchis, on se retrouve à se faufiler entre des parois exiguës : quand je vous parlait de déjà-vu… Enfin nous aurons aussi à combattre quelques boss dont la barre de vie juste énorme pourra nous faire nous demander si l’on a ici à faire à une variante de souls like. Rassurez vous il n’en est rien, les boss ne sont en fait qu’une excuse pour vous faire utiliser certains sorts afin d’en venir « facilement » à bout puisque vous y serez aidé par des petits QTE plus que bienvenus.

Attention toutefois, lors de l’affrontement du deuxième boss ( si l’on peu l’appeler ainsi) le combat s’est avéré interminable et là ou je pensais avoir perdu faute de vie, le jeu en a décidé autrement et m’a fait passé de l’état de « légume » à celui de « champion intercontinentale WWE ». ( le seul bug du jeu pour ma part si l’on ne compte pas une phase de vagues d’ennemis incessantes lors d’une fuite de nos personnages m’ayant créé de véritables sueurs froides )
L’autre point positif d’Unknown 9 – Awakening reside dans la richesse de ses voix françaises ; nous avons ici quelque chose de très convainquant, de presque cinématographique et c’est tant mieux. Il m’a été compliqué de lâcher la manette tant la proposition de narration est une réussite. En effet le jeu distille les informations importantes au compte goutte afin de ne jamais perdre son joueur. Nous y faisons ainsi la rencontre de divers protagonistes importants arborant tous un look pour le moins surprenant alors que l’histoire se passe au début des années 1900. Quelques petits clins d’œil sont également présents et je ne peux m’empêcher de me demander si le bar du Morningstar n’en est pas un à la série Lucifer ?!
Quand le froid et le chaud soufflent
Pourtant et malgré un ensemble vraiment convenable, il n’échappera à personne que le jeu est aussi beau par moment qu’il manque de finesse. Les puristes du triple A au moteur graphique léché pourront s’insurger devant les quelques lacunes ressenties ici et là ou au coté labiale des visages voir même de leur structure générale sur les gros plan. Loin d’être des exemples de beauté l’ensemble fonctionne pourtant bien et jamais ce petit défaut n’a entaché mon aventure malgré la bonne dizaine d’heures de jeu nécessaire pour en voir le bout. Le point fort reste l’ouverture des paysages proposés, les jeux de lumières font mouches et si le revers à son départ nous fera dire que c’est assez pixelisé, ce dernier saura alors vite nous faire changer d’avis tant son coté tortueux et surréaliste forcera mon respect! On se retrouve au final avec une excellente idée dont l’ensemble est plus que jamais fonctionnel ! Si nous devions « peut être » émettre une réserve concernant Unknown 9: Awakening je la mettrait au crédit de son ambiance sonore : aucun titre musical n’est réellement sorti du lot, faute à un ensemble plutôt discret. J’aurai aimé des envolées comme pouvait procurer l’iconique Nates’s Thème d’Uncharted en son temps ( et qui n’a pas vieilli malgré les années ) et qui me procure encore aujourd’hui des frissons juste à l’écoute !




Anya Chalotra nouvelle challengeur de Lara Croft ?
Unknown 9 – Awakening est pour moi une excellente surprise qui vaut largement le détour pour peu que vous soyez fan d’univers tels qu’Uncharted, Lara Croft ou même Horizon et Assassin’s Creed puisque construit sur un modèle relativement proche. Il apporte avec lui un vent de fraicheur grâce aux mécaniques d’un gameplay novateur ( le passage ) tout en sachant que l’ensemble se fera au détriment d’une technique souvent bancale. Pour autant on prend plaisir à suivre les aventures d’Haroona dont l’actrice Anya Chalotra est pour moi le point fort puisque très convaincante en héroïne vidéoludique.
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