[Test] Akimbot nous a bien botté !

Akimbot arrive à reprendre l’essence de ses semblables tout en ayant une touche tout à fait unique. Une belle aventure !

Lettre d’amour aux classiques du platformer d’action, Akimbot a aussi la jolie particularité d’être une production française. Faisons ensemble la découverte d’Exe et Shipset, dans un monde coloré mais pourtant si sombre…

Akimbot.exe

L’histoire d’Akimbot vous plonge dans un univers futuriste où les robots sont les seuls habitants. Vous y contrôlez Exe, un robot rebelle qui, avec l’aide de Shipset, un drone sarcastique, s’évade de la captivité et se lance dans une quête pour sauver l’univers de la menace d’Evilware, un scientifique devenu tyran. Le doublage est vraiment sympa, avec ses p’tites punchlines et ses héros parfois stéréotypés mais attachants.

Le jeu, développé par le studio français Evil Raptor, est un hommage aux classiques de l’action-plateforme de l’époque PS2, tels que Ratchet & Clank et Jak & Daxter. Cela dit, Akimbot se distingue par son gameplay dynamique qui mélange combat et acrobaties, avec des mouvements comme le double saut et le dash, permettant aux joueurs de naviguer avec agilité à travers les niveaux.

Les armes du jeu, allant des pistolets laser aux lanceurs d’acide, ajoutent une touche d’originalité, bien que certaines restent assez classiques dans leur style. Mais ce qui fait la véritable richesse d’Akibot vient de sa qualité et sa variété en termes de gameplay.

Et pour le coup, Akimbot ne déçoit pas : les commandes sont intuitives et réactives, permettant une prise en main rapide, tout en offrant une certaine profondeur pour les plus expérimentés. Cependant, certains mécanismes de jeu peuvent sembler répétitifs après plusieurs heures de jeu, alors oui, ça peut paraître normal dans un jeu du genre mais on doit aussi pinailler sur ce genre de détails.

Mr Robot

Faisons un point sur un des gros points forts du jeu évoqué précédemment : la variété : vous devrez hacker des terminaux, en réussissant des mini-jeux pas bien difficiles, vous allez devoir défoncer des armées d’ennemis volants avec un canon, faire une virée spatiale musclée ou même un mini jeu de baston : Akimbot fourmille de petites intentions agréables qui permettent de renouveler l’intérêt du titre et pas juste de se contenter de faire toujours la même chose. Et encore, on n’a pas tout cité !

En ce qui concerne la difficulté, le jeu trouve un équilibre entre accessibilité et challenge. Les débutants pourront progresser sans se sentir frustrés, tandis que les vétérans trouveront leur compte en cherchant à maîtriser les niveaux les plus ardus. La courbe de progression est bien pensée, évitant les pics de difficulté inattendus, sauf pour certains boss dont les patterns peuvent être un peu galère.

Les graphismes d’Akimbot, sans être à la pointe de la technologie, sont agréables et fonctionnels. Le style artistique est cohérent et contribue à l’atmosphère générale du jeu, les environnements sont variés et colorés, bien que certains textures puissent parfois paraître datées.

Plus c’est long…

En moyenne, il faut compter environ 9 heures pour terminer l’aventure principale. Cependant, pour ceux qui souhaitent explorer chaque recoin du jeu, récupérer tous les collectibles et débloquer tous les trophées, cela peut prendre environ 12 heures.

Le titre offre ainsi une durée de vie raisonnable, avec suffisamment de contenu pour vous éclater pendant plusieurs heures. La présence de différents niveaux de difficulté et de collectibles à découvrir ajoute une jolie rejouabilité pour ceux qui cherchent à accomplir le jeu à 100%.

Bref, Akimbot ne nous a pas déçu, avec sa variété de gameplays et d’environnements, ses situations ou plus simplement sa maniabilité, ce ne sont pas ses quelques loupés qui nous feront oublier ses belles qualités !

Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur