Suicide Squad Kill the Justice League

[Test] Suicide Squad : Kill the Justice League nous a surpris !

Temps de lecture estimé :8 Minutes, 30 Secondes

Une surprise batounesque pour les fans d’action de l’univers DC Comics

Plus

  • L’immersion
  • Le fun en coop
  • L’histoire très cool
  • Les possibilités de personnalisation techniques et cosmétiques
  • Le gameplay simple et dynamique
  • Des combats de boss impressionnants
  • L’environnement vocal et sonore

Moins

  • Répétitif, forcément, surtout post histoire
  • Le bestiaire peu varié
  • Parfois galère de tomber sur LA bonne pièce de stuff pour parfaire son équipement
Suicide Squad : Kill the Justice League surprend par bien des aspects : son histoire sympa, ses personnages badass et une jouabilité certes répétitive mais dynamique et fun. Seul, ou surtout entre amis, le jeu vous assurera des heures de destruction et de recherche du stuff absolu.

Un cast haut en couleurs

Ça y est : Suicide Squad : Kill the Justice League est maintenant disponible et tout le monde, je l’espère, a pu mettre ses petites mains dessus. Après un démarrage en demie teinte et beaucoup, beaucoup de questionnements, l’heure est désormais aux révélations ; ne nous cachons pas plus longtemps, si certains d’entre vous comprendront avec délectation la phrase suivante : « Qu’est ce qu’il y a ? Je devrais tuer tout le monde et m’enfuir ? Désolé… les voix dans ma tête… Non, je rigole. Elle n’ont pas vraiment dit ça ! » alors vous voilà en terrain connus car, oui, nous pouvons vous le dire, le jeu recèle de cet humour si particulier instauré par le mal aimé film Suicide Squad dont vous retrouverez ici un hommage vibrant, explications !

Comme prévu nous voici donc aux commandes de notre équipe de choc plus connus sous l’appellation Task Force X. Derrière cette dernière se cache différents personnages aux allures singulières, et parmi eux, la déjantée Harley Queen, muse d’un Joker à l’absentéisme programmé. Premier constat sur le personnage ce dernier a bénéficié d’un soin tout particulier : qu’il s’agisse de son sourire forcé imprimé, de ses réflexions plus ou moins bien sentie ou de sa démarche tout est criant de vérité ; mention spéciale aux voix officielles qui rendent un hommage sans concession à l’univers d’un Batman the animated mais surtout de la série de jeu Batman Arkham de Rocksteady !

Vient ensuite, Deadshot, sûrement et c’est bien dommage, mercenaire pas suffisamment élaboré ; en effet même si l’on retrouve le personnage dont la cause ne change pas, celui ci parait bien terne vis a vis de ses collegues, Volonté affirmée du studio ou simple oubli ce dernier ne brille malheureusement pas dans son charisme malgré une jouabilité parfaite pour qui souhaite découvrir le jeu de manière simple.

Arrivent les deux personnages les plus complet tant dans leur narration que dans leur emprise sur le jeu. En effet derrière leur atours pas forcement attractifs se cachent des petites pépites de curiosité à commencer par King Shark homme requin bedonnant rompu aux gros dégâts et dont le manque de l’insuffisance de Q.I. a été complétée par une force digne de ce nom ( Drax des Gardiens de la Galaxie doit en être vert de jalousie ) mais surtout une mobilité qui tranche avec son chara-design.

Évidemment nous gardons le meilleur pour la fin avec Captain Boomerang qui est sans retenue aucune LE personnage le plus fou de la bande : « clodo rigolo » de la bande ce dernier n’en fini pas de nous surprendre par son coté débonnaire sans retenue. Si vous voulez avoir une expérience sans complexe ce dernier sera un excellent choix !

Comme au cinéma

La mise en scène est une des forces de Suicide Squad : Kill the Justice League. Le moteur du jeu fait des merveilles, et rend les expressions des personnages très crédibles, malgré un lipsync pas parfait (on chipote) Les cinématiques qui parsèment le jeu sont très bien réalisées, on se sent pris par le jeu et son histoire, et on a juste envie de découvrir ce qui se trame derrière l’intrigue. Un superbe boulot de la part de Rocksteady qui nous montre encore une fois sa maîtrise à ce niveau.

Si le cast de personnages peut ne pas être aussi impressionnants que certains titres avec des super-héros connus, on apprend ici à découvrir et apprécier ces anti-héros forcés à la tâche et n’ayant à priori rien en commun si ce n’est leur côté déjanté ou leur historique de vilains. On se surprend à apprécier chacun d’entre eux, grâce à une trame narrative qui non seulement délivre une histoire intéressante, mais permet aussi de creuser les mentalités de chacun des protagonistes et antagonistes de ce jeu.

Renverser la vapeur du manichéisme est un pari gagnant, car tout le long de la quinzaine d’heures de l’histoire principale, on se sent comme dans un jeu d’action, solo ou coop, et pas juste dans un jeu à service tout creux. D’ailleurs, on ressent le côté service plutôt post histoire, avec des missions à faire et refaire en boucle, mais pour tenter d’accomplir un objectif précis qui permettra de compléter l’histoire initiale. Évidemment, le jeu n’étant composé que de combats à ce moment là et les missions tournant en boucle, il y a forcément un côté répétitif que certains n’apprécieront pas forcément. Mais c’est induit par la nature du jeu, quelque part on sait pourquoi on signe.

Au gré de l’aventure vous rencontrerez bien des personnages, amis, ennemis, ou les deux, avec notamment des têtes connues, venant tout droit des anciens épisodes des Batman Arkham, l’intrigue se déroulant dans le même univers. Vous trouverez une tonne de références aux jeux précédents, avec des indices visuels ou sonores, que nous vous laissons le soin de découvrir. On ne peut que saluer le soin pris pour garder une continuité avec ces titres, tout en changeant visuellement l’aspect du jeu, moins sombre que les jeux Batman, pour mieux coller à l’ambiance non seulement de l’histoire mais surtout de ses personnages hauts en couleurs.

Metro Police d’état

L’histoire se centre sur la réunification de nos membres à qui l’on confie la mission périlleuse de tuer la Justice League qui semble ne plus répondre de ses devoirs de justiciers au grand cœur, ils semblent en effet être plus enclins à détruire le monde qu’à le protéger. Des supers gentils piquant le rôle de super vilain, il n’en fallait pas plus à nos héros du jour pour répondre présent, bien aidé par une Amanda Waller dont la capacité de persuasion remet au goût du jour la méthode utilisée dans le premier film, à savoir, la mise en place d’explosifs sous cutanée. La première tacher et non des moindre sera de trouver des subterfuges à échelle humaine afin de vaincre chaque justiciers puisque ces derniers disposent de pouvoirs dépassant l’entendement. Fort heureusement, le jeu vous aidera dans ce sens, puisqu’après un tutoriel vous mettant aux commande de chaque protagoniste, vous aidant également à choisir vers lequel vous orienter par la suite.

Vous serez extrait de l’asile d’Arkham puis emmené vers le hall de justice servant de hub au jeu pour les missions à venir mais également pour y trouver toute amélioration disponible pour le personnage et son arsenal propre.

Les missions se découpent sur une ville de Métropolis présentée dans sa globalité grâce à une carte interactive d’où vous choisirez vos opérations ; au menus ce sont différentes activités qui vous y attendent à commencer par l’éradication de vagues d’ennemis réunis en un point donné, secourir des civils, capturer des points stratégique, éliminer des ennemis pour amasser des points servant un objectif bien précis, résoudre les énigmes de l’Homme Mystère qui se découpent en trois axes : trouver ses trophées éparpillés dans la ville, participer à des courses où vous devrez passer au travers d’anneaux (Coucou Superman 64) et résoudre les énigmes en scannant des endroits connus de la ville ! Et bien entendu, d’autres missions vous attendent mais nous les gardons en silence pour ne pas vous dévoiler l’intrigue.

Hot stuff

Remplir ces différents objectifs et éliminer les différents adversaires vous permettront de glaner de l’expérience et ainsi faire monter en niveau le personnage que vous contrôlerez. Vous obtiendrez des points de compétence à chaque niveau, pouvant être dépensés dans un arbre de compétences. Choisissez parmi les paliers de talents, inhérents à chaque personnage, qui permettront d’augmenter les dégâts, la défense et bien plus encore, ainsi que de débloquer de nouvelles capacités à utiliser au combat. Certains talents sont toujours actifs tandis que d’autres sont déclenchés par des conditions spécifiques telles que l’exécution d’attaques acrobatiques, de coups ou de frags d’ennemis et des augmentations des combos de combat. Il est possible de modifier le choix des talents afin d’optimiser au mieux vos personnages selon les situations ou votre style de jeu. Vous pourrez même suivre les styles de jeu recommandés lors de l’attribution des points pour orienter le personnage vers un build spécifique.

Dans la pratique, les combats sont dynamiques et plutôt fun, avec à votre disposition un arsenal offensif et défensif permettant de maximiser les dégâts ou effets pour en finir au plus vite avec les ennemis. Chaque personnage dispose de deux slots d’armes à distance, d’une arme au corps à corps, d’un type de grenade, et aussi du matos défensif avec des armures et boucliers. Plus tard dans le jeu, vous débloquerez des emplacements pour du matériel supplémentaire, pouvant encore augmenter les stats de votre personnage.

Ce système fait penser un peu à celui de The Division, ce qui n’est pas forcément un mal, on y retrouve même la possibilité d’améliorer chaque arme : à force d’utiliser la même arme, vous débloquerez plus tard dans le jeu la possibilité de gagner des points de tech pour cette arme, permettant d’améliorer différentes stats : la précision, la stabilité, le zoom, le temps de recharge ou encore la taille du chargeur.

Les différents équipements se trouvent sur les cadavres de vos adversaires, ou comme récompense de fin de mission notamment. Chaque type d’objet est régi par un système de rareté, allant du commun au niveau Infâme, avec un total de 7 paliers de rareté. Le dernier permettant d’obtenir des effets de set si vous arriver à dégoter des objets faisant partie du même set. A côté de ça, vous trouverez aussi des éléments cosmétiques qui n’affectent pas vos stats, il est évidemment possible d’en acheter dans la boutique ingame, jeu à service oblige.

Niveau gameplay, la prise en main nécessitera bien un passage par la case tuto, imposé de toute façon, mais au final les contrôles sont fluides et intuitifs, ce qui rend l’expérience des plus agréables surtout quand vous êtes plusieurs jours sans jouer au titre, les réflexes revenant rapidement. Que ce soit pour les déplacements, les phases de combat ou juste pour vous promener et contempler Metropolis (ou ce qu’il reste de Gotham au loin), c’est un plaisir assez coupable. D’ailleurs chacun aura sa préférence pour les déplacements de chaque personnage, entre le jetpack de Deadshot, le filin de Harley, le méga saut de Shark ou le boomerang du Captain qui le téléporte, le choix est plutôt cool.

Chaque personnage dispose aussi de ses propres coups spéciaux, sortes de fury qu’on peut placer une fois la barre remplie. Vous en avez deux par personnage : une qui fait des dégâts de zone, l’autre des dégâts plutôt sur une cible. D’autre part, vous débloquerez plus tard à partir d’un certain niveau de personnage une compétence d’escouade qui permettra par exemple de ralentir le temps ou de faire voler tous les adversaires. Enfin, passé le niveau 30, vous débloquerez un set de compétences valable pour toute l’escouade, permettant de faire grimper le taux de défense, attaque, points de vie, vitesse de récupération des coups spéciaux, etc. Bref, y’a du boulot !

En termes de qualité réseau, après plusieurs sessions, nous n’avons pas constaté de gros bug ou de souci de latence, tout était fluide et répondait bien. L’expérience prend tout son sens avec plusieurs amis, pour un carnage absolu. Notez que si chaque joueur gagne de l’expérience et la conserve lors des sessions multi, seule la progression de l’histoire de l’hôte comptera, il faudra donc refaire l’histoire avec chaque pote.

Suicide Squad : Kill the Justice League surprend par bien des aspects : son histoire sympa, ses personnages badass et une jouabilité certes répétitive mais dynamique et fun. Seul, ou surtout entre amis, le jeu vous assurera des heures de destruction et de recherche du stuff absolu.

Fondateur de Game Cover. Amoureux de JRPG, des MMO ou des jeux de combats en tout genre. Vous me retrouverez pour des sessions lives sur twitch, des tests ainsi que certaines chroniques.

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